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La lumière oubliée, un fameux quasar en décembre 2016 et janvier 2017.
Le 2 décembre, pour la première fois j'ai passé un bon moment avec un blazar !
Imaginons un seul instant que la lumière que j'ai vue cette nuit est partie de là bas il y a 8 milliards d'années! Huit milliards d'années lumière!!! A leurs vitesses relativistes les photons échappés n'avaient parcouru que la moitié du chemin et notre soleil n'était pas encore en formation, même pas un doux espoir... Voici les estimations de magnitude réalisées depuis début août 2016:
En vert les estimations faites sur ordinateur, les points noirs et les croix bleues sont les estimations réalisées directement en visuel.
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Deux comètes se dévoilent timidement.
Après ce long silence cométaire, c'est la comète C/2015 V2 (Johnson) qui s'invite.
J'ai utilisé mon Dobson 12" à f5 avec plusieurs oculaires, en vision directe on la voyait assez bien avec un 28mm et un 10mm.
Pour celle-ci j'ai utilisé mon télescope binoculaire Vixen de 5" à f5 avec un grossissement minimal de 25x. |
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Les novae de l'automne 2016.
Une nova vient de s'éclairer dans le sagittaire, désolé pour le nom qui n'est pas très sexy "TCP J18102829-2729590"! Suivi par une seconde nova seulement 5 jours après la première, son nom ASASSN-16ma.
Et le paysage d'ambiance en souvenir:
J'ai repris dans un champ de 5° de long l'emplacement des deux novae, j'ai collé ce champ stellaire de 5° sur l'aquarelle réalisée sur place, en voici le résultat:
Ci-après les courbes de lumières en date du 3 novembre:
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La Lune à l'oeil nu les 19 septembre et 3 octobre. Le 19 la Lune se couchait derrière les branches hautes de notre micocoulier, cet arbre qui donne de l'ombre à la Provence y est très respecté.
Cette image a été réalisée à partir d'un pastel pour la Lune et d'un croquis fait de terre verte naturelle pour les branches. Hier le 3 octobre il était à nouveau splendide notre satellite.
Le ciel n'était pas très pur surtout à l'horizon, mais cela me permet plus de variations dans la palette des aquarelles.
Vénus est enfin passé du bon coté du soleil et la conjonction entre Vénus bien brillante et la Lune qui ne l'est pas encore est intéressante. |
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Observation en groupe à Saint-Laurent-du-Verdon.
La nuit du 6 au 7 septembre nous nous sommes retrouvés avec plusieurs membres d’AstroProvence à Saint-Laurent-du-Verdon. Voici quelques résultats : - Pastels sur cartons noirs, Vixen 5" à 90x avec nos nouveaux oculaires Vixen de 7mm et 80° de champ. La libration dévoile le pôle sud Sélène avec une région d’habitude fort difficile à appréhender. Le zoom montre à gauche le cratère Hommel (125 km) bombardé de petits cratères, au dessus Pitiscus rempli de lave et à droite le cratère Vlack (89 km). - Des estimations de variables fort intéressantes comme la magnitude 5.0 atteinte pour Khi du Cygne. Cette dernière était tellement brillante qu’elle était facilement visible à l’œil nu et que nous avons pu ébaucher un spectre à l’aquarelle. Le matériel était ici le réfracteur de 6". Ce spectre est une représentation par l'aquarelle, et pas du tout scientifiquement exploitable, de ce que nous avons observé à l'oculaire via un petit Star Analyser.
Comme toujours pour les étoiles du type Mira ce sont les raies d'absorption qui sont principalement visibles, dans le cas présent il s'agit principalement d'oxyde de titane. - Observation d’Uranus et de Neptune faciles avec la Vixen de 5". Pour Uranus j’espérais repérer son satellite Miranda mais la combinaison optique de la lunette de 6" laissait un tantinet à désirer. - Observation de la conjonction rare entre la petite planète Cérès autour de la quelle tourne actuellement la sonde DAWN et de l’astéroïde muse Melpomène, qui sont tous deux situés dans la ceinture principale des astéroïdes.
- D’autres objets ont sporadiquement rejoints nos rétines, quelques variables du type CV ainsi que des objets du ciel profond. |
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Le soleil d'août 2016.
Même si le soleil est très peu actif à cause de son cycle, le 14 août il y avait un bel ensemble de taches, ici en lumière blanche.
Le 30 août c'est en lumière rouge (H alpha) qu'il donnait un peu d'activité via de jolies petites protubérances.
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Rencontres Alpes Europe 2016.
Nous avons participé, comme plus de 100 autres passionnés, aux RENCONTRES ALPES EUROPE ASTRONOMIE 2016 à Aspres-sur-Buech, organisé par l'ACF : l'Astro Club de France.
Voici 4 des courbes les plus passionnantes de la session, de gauche à droite et de haut en bas, SS CYG la bien connue, T CrB qu’il faut bien suivre, elle promet un beau spectacle pour qui sait attendre, AG Peg l’irrégulière du groupe et Khi Cyg en pleine montée. Beaucoup d’autres variables faisaient partie de ce programme rondement mené. La Lune était bien présente en soirée, avant le dîner pris en commun,
C’est à l’aide de ma Vixen BT126 que j’ai dessiné le premier quartier lunaire au pastel.
Si vous possédez des lunettes anaglyphes en voici la vue en 3D
C’est autour de 3h du matin la nuit du 11 au 12 août que l’essaim des perséides fût particulièrement actif.
Pourquoi seulement 30 minutes ? Le nouveau Dobson Obsession de notre ami Jean-Bernard a fait merveille sous un ciel bien noir et sans pollution lumineuse, à travers l’oculaire c’est du tout grand whaw !!! |
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La Lune en plein jour.
Lors des animations les visiteurs adorent réaliser un souvenir comme faire une photo de la Lune à travers leur téléphone, les temps changent...
Les autres images du bas montrent l'aspect de la Lune à une hauteru de 45° et de 25° pour la même orientation du filtre polarisant rotatif. |
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Un train de taches solaires.
Il y avait plusieurs jours que le soleil ressemblait à ceci :
Il est évident que nous nous trouvons en plein minimum solaire, au début de ce minimum qui pourrait bien durer 3 ou 4 années...
Voici son portrait souvenir du 18 juillet.
Son l'évolution est rapide, ici c'était le 17 juillet.
Avec un petit coup de zoom sur la région, il est donné à partir du même croquis
Et son portrait le jour d'avant, le 16 juillet.
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Eté 2016 quelques sympathiques animations sur des terrain bien connus.
A Mons dans le Haut-Var le 9 juillet.
Quelques marque-pages réalisés en attendant la foule.
J'ai aimé le look du matériel sous protection.
Entrecoupé par les explications aux visiteurs j'ai réalisé un rapide pastel de la Lune via un filtre polarisant variable.
Et enfin une aquarelle de Mars, la planète était bien orientée pour pouvoir observer sa surface.
A Néoules la nuit d'observation du 2 juillet.
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La planète Mars son opposition et sa situation sur le terrain.
Dernier croquis de Mars le 19 juin 2016 - ci-dessous. Par exemple la région entre Argyre et Tharsis montrait toujours une activité atmosphérique, probablement un résidu des nuages plus importants immortalisés par le croquis une dizaine de jours auparavant, c’était lors de la matinée du 22 mars.
Le lendemain, le 4 mai, la turbulence était à son comble, la planète rouge dansait à ce point que ses mouvements apparents dépassaient son diamètre. Sans être amarinés je crains qu’à l’oculaire, certains terriens auraient pu souffrir du mal de mer. Qu’à cela ne tienne un croquis du paysage montre la position respective de Saturne et Mars devant la jolie constellation du Scorpion, aujourd’hui elle est un peu cachée par nos planètes vagabondes. Pour l’instant la planète rouge arbore une magnitude éclatante de -1,54 ! « Mars » était le dieu de la guerre dans la Rome antique, traduit du Grec ancien « Arès ». Les grecs avaient également nommés l’anti-Mars « ant-Arès » pour ne pas confondre l’étoile scintillante « Antarès » à la planète, c’est vrai qu’elles ont vraiment une couleur similaire. Le 2 juin, nous sommes à quelques jours de l'opposition, Mars est splendide pour le moment. Avec toutes ces pluies qui lavent le ciel, il y a des moments ou la turbulence est au minimum. On en a bien profité pour ce rendez-vous, mes copains dessinateurs sur Cloudynights se sont régalés. La nuit du 2 au 3 juin l'image de Mars ne dansait plus du tout la sarabande, enfin. Mars a un éclairement de 99.2% c'est la pleine Mars... Sa distance est de 1,5 UA du soleil et seulement 0,5 UA de nos oculaires. Même si sa hauteur au méridien est de 25° on a eu droit au spectacle.
Vue à 200x même matériel mais toujours sans les filtres que j'attends avec impatience. Par exemple, étant donné nos positions respectives, les glaces du pôle nord ne sont plus visibles sans filtre vert. Le croquis a été fait simplement en noir HB et 2B sur papier dessin mais sans y mettre de couleur, j'ai uniquement ajouté un lavis orange sur le croquis de base, juste pour le look.
Le 19 juin, j'ai utilisé des filtres de couleur pour tenter de sortir des contrastes différents en fonction des zones. Cette fois-ci j'ai supperposé les croquis via des calques numériques. La supperposition de toutes ces couleurs donne évidement du brun, il m'a suffit d'éclaircir l'image pour atteindre ce résultat.
Début juillet, plusieurs de ces croquis seront présentés lors d'une conférence à propos de Mars donnée par Michael Rosolina lors du grand rassemblement "The Green Bank Star Quest" en Virginie.
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Adieu à la comète C/2013-X1 (PanSTARRS).
Le 30 mai cette belle comète était de retour et encore plus belle qu'avant son passage au périhélie.
L'étoile brillante en bas à gauche du croquis principal est Skat, delta du Verseau. J'ai eu du mal avec la présence de la Lune un peu trop gibbeuse et trop près de la comète. Voici 3 croquis de cette comète faits le 3 juin entre 3h30 et 4h15 du matin après l'observation de Mars. Sans la présence de la Lune c'était plus facile. 1 La vue d'ensemble
2 et 3 Vue agrandie avec et sans le filtre SWAN.
La vue du dessous sans le filtre montre qu'en WL la coma n'a pas la même forme, on retrouve l'étoile effacée et un semblant de très faible lumière turquoise est à peine visible.
Le 15 juin, pour l'adieu à cette comète je suis aux anges, j'ai reçu mes deux oculaires de 7mm, des Vixen SSW avec un champ de 83°, la vue à travers mon télescope binoculaire (BT) est tout à fait incroyable. C'est un grand moment pour leur première lumière comme on dit dans le métier.
Ceci est la courbe théorique de la magnitude de cette comète, mes neufs observations sont reprises en bleu. J'ai eu de la chance de pouvoir imortaliser l'outburst avant le passage au périhélie. |
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Une supernova
La pluie nettoie le ciel la journée et les nuits sont toutes propres, c'est le rêve pour les astronomes.
De type 1a, elle est nettement plus facile que celle qui fait référence à notre alerte précédente (n°25) dans M66 qui est une supernova tout à fait différente puis qu'elle est du type à effondrement du cœur, cette nuit nous avons essayé de l'observer en séquence sans trop de conviction, mais sans succès. Bien plus faible, +16 à +17 elle est réservée aux astro-photographes!
J'ai fait une aquarelle d'Olivier à l'oculaire à partir d'une mauvaise photo prise en fin de session. Olivier est le concepteur de ce télescope ici en pleine observation, le tirage important de l'oculaire provient de l'ensemble suivant: porte occulaire + paracorrII + doubleur de focale + 17mm Ethos. Pour un grossissement total de 240 X. En considérant la distance (d) de la galaxie 70 anlu soit 23 parsec et une magnitude apparente (ma) de +13.5 la formule de base : ma - Ma = 5 log(d) - 5
nous donne une magnitude absolue (Ma) de +19.5 ce qui correspond exactement à la magnitude de ce type de SuperNova (I), nous l'avons donc surprise au moment exacte du maximum de brillance. |
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Demi rotation d'une zone solaire active.
Cette région active est très photogénique et visible avec de simples lunettes pour éclipse. Nous avons été très nombreux à l’immortaliser, soit en photo, soit en croquis.
Ce qui est plus compliqué c’est d’en saisir le profil lors du passage au méridien pour chacune des 10 journées de cette demi rotation solaire. Le ciel provençal, même s’il est souvent dégagé est loin d’être parfait en cette saison, la transparence est souvent médiocre, j’ai donc minimisé la précision du trait lors de certaines journées «meilleures» pour permettre la comparaison.
Les croquis des 9, 10, 17, 18 et 19 avril sont corrigés de l’effet de perspective, ceci permet de retrouver «à plat» la forme de la tache. Pour réaliser ceci il faut étendre la partie de la longitude en fonction de celle-ci: suivant la formule K = 1/(sin lambda).
Cliquez également sur VIDEOS pour lancer l'animation de l'événement.
Voir l'article dans le magazine AstroSurf :
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Evolution d'une comète. Les choses changent dans le ciel, après l'évolution de la tache solaire (voir ci-avant), je me suis surpris à observer en seulement 24h une diminution rapide de la coma de 252P, cette comète atypique.
Mes estimations postées sur cometbase donnent: |
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Une comète perturbante
Non pas parce qu’elle n’était visible qu’au petit matin lors d’une saison quelque peu contrariée par les intempéries.
• Proche de la Terre mais pas du Soleil, il est évident qu’il est peu probable d’apercevoir une queue par contre sa coma est énorme. Son diamètre apparent est de l’ordre du diamètre lunaire. Un petit calcul donne comme diamètre réel plus de la moitié de celui de Jupiter. Le diamètre de son noyau principal devrait se situer entre 100 et 400 mètres, et même pas la moitié pour le secondaire. Aquarelle réalisée le 7 avril, l'avant plan a été superposé sur l'image agrandie du ciel. Le croquis de base ayant été réalisé aux oculaires de ma Vixen 126. J'aime beaucoup lorsque une comète passe près d'un des objets repérés par Messier pour éviter la confusion, ici c'est M14. Faites glisser la souris sur l'image pour en voir la légende et cliquez dessus pour zoomer.
Et voici un autre croquis réalisé trois nuits avant :
La comète est très facilement observable aux jumelles 7x50, le ciel étant très médiocre au moment de l'observation je n'ai pas trop essayé de l'accrocher à l'oeil nu, mais cela doit être possible.
Voir l'article dans le magazine AstroSurf :
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Des nuages sur Mars.
Après une longue absence, la planète Mars commence à dévoiler ses contours.
Particulièrement pour Mars, dès qu'elle approche de la Terre, c'est un bonheur d'en rechercher visuellement ses moindres détails. |
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Appel de l'Observatoire de Bauduen.
Mon ami Olivier Planchon de l'OAB m'appelle et me signale que la qualité du ciel est au mieux pour tenter du planétaire.
Les craters principeaux ont des noms de certains découvreurs du pôle sud terrestre, Amundsen et Scott par exemple. Le cratère Scott n'est encore visible que par ses murailles au bas du centre de l'image, au dessus il s'agit du cratère Schomberger. A gauche du croquis on devine certains pics qui entrent dans la lumière solaire. La région est celle que l'on distingue de profil entre les cratères Malaper et Cabeus. C'est le petit matin qui pointe ses rayons tout en haut de ces pics acérés. |
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Test de matériel - Un tout nouveau Maksutov-Cassegrain. J'ai reçu en vue de le tester le tout premier télescope MC152 de la firme Bresser. Quoi de mieux qu'un croquis pour en tester les limites.
Sur ce croquis au pastel, des détails inférieurs à 3km sont visibles.
Le télescope est assurément très beau (blanc ce qui n'est pas pour me déplaire), pas trop lourd moins de 10kg et bon, la formule optique à f12.5 est séduisante pour les étoiles doubles et le planétaire. Une vue de M42 m'a étonnée par la qualité des couleurs. Le jeu de tests complet a été fourni à la société Bresser France.
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Du 5 février au 4 mars - fin de la mission SS-CYG.
Lorsque c'était possible, nous avons réalisé des estimations de la nova SS CYG comme souhaité par l'AAVSO - voir plus loin. En soirée et au petit matin, il me fallait me déplacer car en cette saison cette région du Cygne était proche de l'horizon Nord.
Mes observations sont maquées d'une croix bleue, il y a eu peu d'autres observateurs aussi chanceux.
Voir l'article dans le magazine AstroSurf :
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Le pilier droit solaire du 25 février.
Un joli pilier droit était visible aujourd'hui, il n'est pas très grand alors j'ai du pousser mes mirettes pour l'imager!
Je me suis appliqué à représenter cette espèce de brume que l'on aperçois dans la couronne solaire autour des régions éruptives. |
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La nuit du 20 février - Bed and Telescope.
La Lune était bien brillante, quelques jours avant la pleine Lune dite de Neige.
Et donc, si la Lune t'embête va jouer avec,... nos hôtes en B&T se sont régalés. J'ai terminé ma session par repérer le compagnon de Rigel, de magnitude 6.8 avec un grossissement de 150X la séparation est hasardeuse face au phare de Rigel. Fait ici à l'aquarelle inversée, c'est le couple du mois préconisé par mon ami Apilaure, plus d'infos cliquez ici et recherchez le couple du mois!
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La comète Panstarrs S2 surprend, le 20 février. Entre les estimations de la nova du cygne j'ai pu observer la comète S2 de Panstarrs. Sa luminosité ne suit pas la courbe théorique, elle décroit à peine, le spectacle continue.
Voici mes 4 estimations de la magnitue, la courbe théorique est bien en dessous.
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14 février - Amenouzume.
L'astéroïde Amenouzume n'occulte pas une étoile!
Il y a néanmoins deux leçons à tirer de cette non observation:
Nous en avons profité pour réaliser trois estimations de notre nova récurente. |
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SS CYG, une étoile double bien étrange.. Cette nova cataclysmique récurrente est probablement une des étoiles variables les plus connues, avec une magnitude montant rapidement de 12 à 8 voire mieux, la descente aussi survient rapidement après un à deux jours seulement.
Cette étoile, comme souvent avec les novae, est une naine blanche elle a 60% de la masse du soleil.
Pour s'y retrouver on peut pointer l'étoile 75 CYG est une géante rouge de classe spectrale M, ici en bas du champ. Ou alors partir de l'amas ouvert M39 qui est à 5° au nord de la nova ici hors champ. Depuis quelques jours on s’attendait à une recrudescence de l’activité de SS CYG, mais personne ne sait prédire ses éruptions avec précision. Depuis une semaine, lorsque le temps le permet, c’est matin et soir que je guète la lumière de cette étoile. Dans un premier temps j’observe plutôt sa « non évolution » car sa magnitude tourne sobrement autour de +12. Le télescope binoculaire de 126mm me suffit pour l’observer en vision périphérique. La magnitude théorique limite de ce télescope n’est pourtant que de +12,3, la vision périphérique me permet d’atteindre +12.2 sans ambiguïté.
Un disque d’accrétion émet en général des « jets » radio détectables dans diverses longueurs d’ondes, facilement repérables dans les autres types de disques mais nous n’avons encore jamais pu observer de « jets » lors de la formation de disques d'accrétion autour des naines blanches, c’est au point que les scientifiques "ajustent" leurs théories de formation des « jets » pour expliquer l'absence de ceux-ci dans les naines blanches.
Le matin du 11 février j'ai eu la joie de voir monter SS CYG en puissance, elle a gagné près d'une magnitude en une heure. Ensuite elle s'est stabilisée autour de cette valeur, il s'agirait donc d'un hoquet préalable à l'explosion principale.
Styliana Kafka est astro-biologiste à la NASA et directrice de l’AAVSO, c'est une spécialiste reconnue de ce type d’étoile. Styliana m'a écrit un long message qui temine par "Ceci montre à quel point les observateurs de l'AAVSO aident à faire des découvertes scientifiques !" |
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De l'hélio-volcanisme 30 janvier. Ces croquis ont été faits derrière l'oculaire de ma toute petite Lunt grâce à son filtre H alpha.
Depuis tôt matin j'attendais le bon moment pour sortir ma lunette Lunt, en effet SDO montrait une éruption colossale du coté du limbe qui se tourne vers la terre. Il est certain que la vision à l'oculaire est moins saturée que les images fournies par la sonde SDO, c'est donc à chaque fois une surprise. Une vidéo est à voir sur la page VIDEOS |
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Le 17 janvier l'astéroïde Daphné occulte une étoile
C'était une belle et intéressante observation, Daphné ayant un diamètre de près de 210 km la zone où l'occultation était visible avait la même largeur.
-Pour voir le filé d'étoiles correspondant,
Grâce à ce type d'observation en réseau, l'astéroïde est mieux connu, un de ses profils a même été déterminé.
Le gros travail de dépouillement a été réalisé par Eric Frappa, merci à lui, pour de plus amples informations à ce sujet voir son site dans la section liens ou en cliquant ici.
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Catalina s'en va, observation du 27 janvier. Les deux croquis ont été faits aux oculaires de ma bino. Le ciel était super bon ce soir.
Zoom ? cliquez sur l'image
Mes estimations donnaient 6.5 pour la magnitude, 5' pour le diamètre de la coma et 25' pour la longueur de la queue de poussière. C'est probablement la dernière fois que je peux observer la queue de gaz ainsi que la couleur de la coma, qui était plus bleutée que verdâtre. |
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Le soleil du 21 janvier. Pour montrer aux habitants des régions où la météo est médiocre que notre étoile existe toujours!
Zoom ? cliquez sur l'image
Le soleil qui devrait être en phase de minimum, avec 59 taches aujourd'hui, montre également de belles protubérances. |
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Le 6 janvier - Le flirte de Catalina et une X1
Juste avant le lever de la très vieille lune mon ciel avait un SQM d'enfer : 21.94, la comète était visible en vision décalée à l’œil nu.
-Pour agrandir cliquez sur l'image-
En soirée c'est la comète C/2013 X1 Panstarrs qui a reçu notre visite depuis l'observatoire d'Olivier Planchon : l'OAB.
-Pour agrandir cliquez sur l'image-
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Le premier janvier 2016 - Les rendez-vous du petit matin Le premier janvier 2016 la comète Catalina (C/2013 US10) passait près d’Arcturus, la première étoile du Bouvier. Le croquis a été réalisé sur place « aux oculaires » de mon télescope binoculaire. Les oculaires utilisés sont des Explore Scientific de 16mm qui donnent un grossissement de 39x.
L’aquarelle terminée en atelier montre le matériel et le site d’observation à deux pas du Verdon.
La couleur légèrement verdâtre du pseudo-noyau de la comète était perceptible malgré la présence lunaire mais grâce au contraste apporté par la couleur rouge orangé d’Arcturus.
Depuis les premières observations fin novembre, la chevelure de Catalina a bien poussé, la coma a grossi. A l’opposé du soleil, la fine queue d’ion reste longue et bien droite. A cause de la perspective que nous en avons de la terre, la queue de poussière se courbe et petit à petit se rapproche de celle d’ion.
-Pour les agrandir cliquez sur les images-
Voir mon article dans les magazines suivants de janvier et février 2016 :
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